Les élèves s’expriment
2016 – 2017
2016 - 2017 (Perrotti Florian)
2016 - 2017 (Musy Anne)
2016 - 2017 (Hofstetter Sophie)
2016 - 2017 (Pereira Andrea)
2016 - 2017 (Von Guten Nathalie)
2014 – 2015
2014 - 2015 (François Marion)
Formation 2014 extrait du TP de : François Marion
Secteur petits animaux :
Le Centre Canin offre une diversité impressionnante d’espèces d’animaux. J’ai ainsi pu me familiariser avec les oiseaux et les reptiles, espèces avec lesquelles je n’avais eu que très peu de contacts.
Il est primordial de connaître les besoins des espèces dont on a la charge.
Un animal diurne ne se nourrira pas durant la nuit, par exemple. Donc, il est important de faire un emploi du temps, afin de répondre aux besoins des diverses espèces d’animaux au bon moment.
Chaque espèce a des besoins différents : par ex. les reptiles n’ont pas tous besoin de lampe chauffante, ou de plante verte. Il faut se renseigner sur chaque animal dont on a la responsabilité et lui recréer un milieu se rapprochant le plus possible de son habitat naturel.
Protocoles de sécurité et d’hygiène :
– Attention à toujours fermer les cages
– vérifier les lampes chauffantes et changer les humidificateurs
– vérifier l’état de santé de tous les animaux
– ne pas mélanger les gamelles des différentes cages à cause de la transmission de maladies
– changer l’eau et renouveler quotidiennement la nourriture, qui doit être adaptée à chaque espèce, en quantité proportionnée
– désinfecter les gamelles, les barreaux, les perchoirs et bien rincer.
– enlever les crottes, nettoyer les sols
– peser les chats dans leur caisse de transport très régulièrement
Je n’avais pas conscience des problèmes que pouvait rencontrer un toiletteur canin. Je pense que le plus difficile dans ce métier est de constater l’état de négligence de certains chiens à leur arrivée chez le toiletteur.
Le toilettage n’a pas seulement pour but de rendre le chien plus beau, mais il a surtout pour intérêt d’éviter les infections de l’appareil génital, les mycoses, les otites, les conjonctivites, les infections, dues aux nœuds collés à la peau, ou dues aux plis de peau sales, d’éviter le tartre et les ergots qui poussent dans la peau.
Mes conclusions :
La génétique est un domaine complexe, et a provoqué en moi une prise de conscience : l’importance de son utilisation dans l’élevage, si le but poursuivi est d’améliorer ou préserver la race. Je me rends compte maintenant que réussir à produire de beaux chiots, en bonne santé, n’est pas chose facile. La probabilité que tout aille bien est faible, il y a toujours un sacrifice économique ou affectif à faire.
Je voudrais un métier complet, qui me permette de varier les activités, pare qu’il est utopique de croire que je pourrai vivre que de l’élevage. En effet, l’élevage est une pratique pour laquelle il faut investir beaucoup d’argent (investissement et rénovation des locaux conformément aux lois en vigueur, investissement dans le matériel, prix d’achat de la chienne, son entretien, tests morphologiques et caractère, radios en fonction de la race et des exigences des fédérations, tests génétiques, investissements identiques pour le mâle).
Concernant la pension, il st naïf de penser que les revenus sont réguliers. Ils varient en fonction des périodes de l’année. Il est donc important d’en tenir compte, et de répartir les revenus sur les mois creux.
Compte tenu de tout cela, mon projet professionnel s’affine au fil du temps et vise à diversifier certaines activités comme : éducation, toilettage, pension/garderie, qui me permettront d’aborder mon métier sous différents angles.
Je ne pensais pas que le toilettage me plairait, mais j’ai découvert qu’une grande partie de cette pratique consistait à apporter des oins nécessaires au bien-être du chien, et ne sont pas seulement effectués dans un but esthétique. Cette découverte a modifié mon approche du toilettage.
J’ai appris que la relation avec le client est fondamentale, Il faut prendre le temps de le rassurer, de poser des questions sur son chien, de s’intéresser à lui, etc… Il est souvent stressé à l’idée de laisser son chien à un inconnu, ce qui est normal. Un client satisfait et un chien content de revenir, voilà ma meilleure carte de visite.
Une organisation rigoureuse et stricte est la clef du bon fonctionnement de l’entreprise. L’hygiène et la sécurité sont des “labels de qualité” incontournables.
Chaque chose doit être réfléchie, parce que la moindre erreur peut coûter une vie. Les solutions de facilité, et le laisser aller, sont à bannir.
Pour être indépendant, il vaut mieux être passionnée, parce qu’il n’est pas question de compter ses heures de travail. Les animaux ont besoin de nous nuit et jour, même le dimanche. Il faut donc pouvoir trouver une personne de confiance qui pourra me remplacer de temps en temps.
REMERCIEMENTS :
Je tiens à remercier le Centre Canin pour son initiative : l’obligation de faire une formation cynologique, pour avoir le droit de s’occuper de chiens. C’est à mon avis indispensable. Cela va limiter les accidents et je l’espère améliorer les conditions des animaux en Suisse.
J’ai été aussi très contente de découvrir la CES. C’est un combat difficile et important et je vous remercie pour m’avoir ainsi montré la voie.
J’ai pris beaucoup de plaisir avec les cours d’éducation canine (grâce à Laura), et j’ai fait des progrès. Les cours spécialisés comme la recherche de personne ou d’objets étaient passionnants.
>J’ai pu expérimenter l’animation de camp pour enfants avec des chiens, et je remercie le Centre Canin pour cette expérience très enrichissante et pour la confiance qu’il m’a accordée.
J’ai eu la chance de pouvoir profiter également de l’expérience du Centre Canin dans le domaine des assurances et des contrats. Certains clients sont malhonnêtes ou de mauvaise foi, il est important de se prémunir face à ce genre de problème. Mme Genetti nous a fait profiter des ses mauvaises expériences : elle nous a expliqué l’intérêt d’avoir des assurances professionnelles, et de faire des contrats complets pour chaque activité.
2015 – 2016
2015 - 2016 (Roux Shona)
2015 - 2016 (Cottet Fabien)
2015 - 2016 (Prelaz Nathalie)
2015 - 2016 (Dubuis Valentine)
2013 – 2014
2013 - 2014 (Pastori Lisa)
Formation 2014 extrait du TP de : Pastori Lisa-Marie
Tombée dans la marmite étant petite cette expression d’Astérix et Obélix me va comme un gant et pourtant… Retour 24 ans en arrière, née dans cette famille ou l’amour et la passion des animaux semble embrasser tout le monde, au moment de faire mon choix professionnel, je décide de me lancer dans l’inconnu, dans un domaine où l’esthétisme est roi ou l’apparence est très importante. Etant moi-même très coquette, j’étais persuadée de faire le bon choix, mais très vite, j’ai pu m’apercevoir que le cœur et la sincérité n’avait pas vraiment sa place dans ce milieu. Comme il se dit parfois : nous revenons toujours à nos premiers amours. Ainsi, me revoilà au cœur du Centre Canin avec les miens, ma famille, ceux que j’aime, plus motivée et déterminée que jamais à apprendre, voir, écouter, recevoir les meilleurs enseignements du monde animalier. Dans un premier temps pour l’obtention du Diplôme de capacités cynologiques et animalier mais également pour approfondir le secteur élevage que je trouve fascinant mais aussi très complexe.
PENSION :
Lorsque les gens nous confient leur chien ils sont inquiets. Il est donc de notre devoir de les rassurer. Cela commence par un accueil aimable et chaleureux, un service professionnel ainsi qu’un établissement propre. Il est également important de nous prémunir face à cette inquiétude car nous travaillons avec des être vivants. Par conséquent, le chien de Monsieur ou de Madame ne se comporte pas de la même façon que chez lui lorsqu’il est en groupe. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ce comportement (stress – effet de meute)
ELEVAGE :
Nous voici au cœur de mon sujet favori, l’élevage. En effet, quoi de plus beau que d’assister à une naissance ? Ce qui me plaît dans ce domaine ? TOUT ! Je suis intensément du début à la fin toutes les étapes. Que ce soit l’évolution de la gestation, la mise-bas, répertorier les chiots, les soins à leur prodiguer, le sevrage, en passant par la socialisation jusqu’au moment de leur départ, tout me passionne et me fascine. C’EST LA VIE QUI COMMENCE !
TOILETTAGE :
De nos jours, le toilettage en Suisse est malheureusement un peu considéré comme une option, comme quelque chose de purement esthétique et superflu, mais il n’en est rien ! Il faut que les propriétaires prennent conscience de l’importance du toilettage car outre le fait de rendre Médor plus beau, il en va de sa santé et de son bien-être.
VOYAGES ET FORMATIONS A L’ETRANGER :
Le Centre Canin fait partie de l’organisation canine internationale Worldwide, j’ai la chance de pouvoir voyager dans les divers pays qui en font partie. Durant ma formation, j’ai pu voyager en France et en Espagne, notamment Paris où j’ai suivi un cours pour apprendre les bases du massage pour nos amis à 4 pattes. Les voyages sont riches en expérience aussi bien du point de vue formation que sur le plan humain. Tout enseignement et bon à prendre et les possibilités sont vastes car il est possible de partir lors de championnats de beauté, suivre un cours de perfectionnement de toilettage ou pour aller chercher de futurs reproducteurs pour l’élevage.
CONCLUSIONS :
Ma formation touche à sa fin ! Le travail personnel devait en partie reposer sur le thème “du Rêve à la Réalité” Pour ma part, il était difficile de me faire de fausses illusions sur le métier de soigneur animalier (gardien d’animaux) car étant née dans ce milieu je connaissais déjà les difficultés de ce beau métier. Néanmoins, j’ai pu approfondir le sujet surtout sur le plan théorique. Cette formation fût riche en émotions et en savoir. Je suis très fière de faire partie de la team du Centre Canin car elle offre une large palette de services professionnels, à sa clientèle et par la même occasion, divers secteurs pour son personnel et ses élèves en DCCM (Diplôme de capacités cynologiques et animalier) Ainsi je tiens à souligner le fait que je ne regrette pas un seul instant mon nouveau choix professionnel, bien au contraire. Il me tient également à cœur de terminer avec cette citation :
– les animaux ont des droits. Le droit d’être protégés par l’homme, le droit à la vie, à la multiplication de l’espèce et le droit de n’avoir aucune dette envers l’homme. (Luther Standing Bear)
2013 - 2014 (Payot Cora)
Formation 2014 extrait du TP de : Payot Cora
LES PETITS ANIMAUX :
J’ai énormément appris sur les petits animaux concernant leurs origines, les soins à leur prodiguer ainsi que sur leurs habitats naturels à prendre très au sérieux lorsque l’on souhaite en faire du pensionnat/gardiennage. Je ne connaissais pas non plus leur durée de vie, de gestation et l’attention à porter à chacune des espèces et ce, de manière distincte, dont de bonnes connaissances sont à acquérir surtout pour en faire l’élevage.
Le Centre Canin a considérablement comblé mes lacunes sur de nombreux domaines, mais je pense que ce n’est pas forcément dans celui-ci que je me dirigerais par la suite bien qu’ils soient tous adorables, qu’il s’agisse des animaux que j’ai vu durant mes cours ou les autres.
LES CHATS :
Ce félin est l’une de mes véritables passions tant sur le plan personnel que professionnel. J’ai appris beaucoup de choses au Centre Canin ce qui, allié à mes propres expériences en gardiennage et en élevage me permettra par la suite d’aller plus loin. Le Centre comporte une pension qui m’a permis de voir sur le terrain de quelle façon cela se passe.
J’ai énormément apprécié pouvoir m’en occuper, les animaux du Centre sont très bien entretenus.
Les cours se sont surtout portés sur l’élevage, les oins vétérinaires ainsi qu’une connaissance générale de ce majestueux animal de compagnie.
LES CHIENS :
Nous avons appris à entretenir les boxes, êtres attentifs à leur santé, une grande partie de ce qui concerne les lois canines, d’élevage et de gardiennage et de savoir reconnaître le type de caractère de chacun des pensionnaires. J’ai également trouvé très intéressant de participer à des tests de comportement en jouant divers rôles en groupe avec l’équipe.
LE TOILETTAGE :
Le toilettage est un grand sujet où l’on a pu voir tout ce qui se fait en matière de soins esthétique tant pour le bien-être que pour le confort de l’animal.
La coupe de la frange permet d’améliorer la visibilité de l’animal. Celle des coussinets permet d’éviter les blessures à terme à cause des nœuds et rend sa démarche plus confortable. Le tour de l’anus lui confère une hygiène et un aspect plus propre, etc.
Chaque coup de ciseau à sa raison d’être mais pas seulement : il existe également une grande part dans le toilettage ou celui-ci permet quelques fantaisies au gré des saisons et des envies du propriétaire. Mais, quoi qu’il en soit, c’est un moment important pour l’animal, un moment de bien-être et d’entretien qu’il ne faut pas négliger. Bien que cela ne soit pas ma voie, j’ai beaucoup appris sur ce domaine au Centre Canin.
REMERCIEMENTS :
C’est ici que je remercie chaleureusement le Centre Canin Mirador de St-Légier, tenu par Corinne Genetti – propriétaire des lieux et Laura Pastori – fille de la propriétaire.
J’ai travaillé avec des gens supers, très agréables et chaleureux, tous passionnés par le domaine animalier. Ils m’ont permis de comprendre de plus prêt ce que représente cette belle activité et d’en vouloir d’avantage, quoi que précédemment bien convaincue, d’en faire ma profession.
2013 - 2014 (Stäger Natacha)
Voyage entre Rêve et réalité : Natacha Stäger
Ce que je retiens de cette année…
Tant de choses !!!
Quelle fabuleuse année ! J’ai adoré ! J’ai fais ce que j’aime…!
Je ne peux malheureusement pas écrire et développer sur tout ce que m’a apporté cette année avec vous sous peine de faire de ce travail un pavé !
J’ai donc décidé de sélectionner et de développer les aspects qui me semblaient les plus essentiels sur ces différents métiers et d’y apporter une petite touche personnelle, un peu de moi… Des magnifiques métiers et pourtant pas faciles !
Les autres aspects de la formation que ne n’ai pas développés mais que j’ai trouvé passionnants sont : Le cours de toilettage donné par Maria, l’éducation, les deux cours sur le comportement canin, celui sur l’alimentation et l’aspect légal lié à ces différentes activités. Le cours sur les assurances n’a pas retenu mes faveurs mais reste un aspect hyper important et incontournable de ces métiers.
Le comportement canin parce que c’est passionnant et indispensable quand on veut travailler avec des chiens tout simplement… L’alimentation parce que c’était un sujet que j’avais déjà approfondi lorsque j’ai du changer la nourriture de ma chienne.
L’importance de l’aspect légal qui entoure ces activités autour des animaux m’a beaucoup surprise… En effet, voyant les divers élevages, les petites pensions ou entreprises de Dog Sitting pousser comme des champignons, je ne m’imaginais pas qu’il puisse y avoir autant de lois qui régissent les activités avec les animaux… Le fait d’avoir acquis des connaissances à ce sujet et le fait de savoir où aller chercher les informations si nécessaire me permettront de débuter une activité dans les règles de l’art et dans le respect des lois.
Au delà de tous ces aspects, on peut dire que durant cette année j’ai pris de la maturité sur la façon que j’avais d’aborder ces différents métiers. J’ai également pu profiter de ces nouvelles connaissances pour améliorer certaines choses dans mon élevage.
Il reste encore un aspect, et qui n’est pas des moindres pour moi, celui de l’aspect émotionnel… On peut dire que cette année a été riche en émotions diverses ! Dans ces métiers, en particulier celui de l’élevage, il y a certes de nombreux bons moments mais également des périodes difficiles où il faut savoir faire preuve de beaucoup de courage et d’une grande motivation pour continuer malgré parfois les doutes ou le découragement. C’est dans ces moments là que revêt toute l’importance d’être entouré de gens qui sachent nous épauler et nous conseiller.
J’imaginais…
que pour garder des animaux, il fallait avant tout les aimer, avoir un peu de place et du temps à leur consacrer…
La réalité…
oui il faut tout ça, mais pas seulement ! J’ai pu prendre conscience que ce qui est important avant tout est de bien les connaître… Bien les connaître, pour pouvoir répondre à leurs besoins tant biologiques qu’alimentaires, de soins et d’infrastructure. Ces connaissances passent par une formation.
La garde d’animaux implique des responsabilités, une responsabilité vis à vis de l’animal qui nous est confié mais également vis à vis de la personne qui nous le confie. On engage notre responsabilité tant sur le plan moral que vis à vis de la loi. Dans ce métier, il est primordial qu’un lien de confiance s’établisse entre le soigneur, l’animal et le propriétaire de celui-ci.
Le gardiennage d’animaux est un métier difficile qui se pratique par tous les temps, un métier dans lequel une présence est nécessaire sept jour sur sept et dans lequel on est confronté à des odeurs ou des visions parfois désagréables… Je me souviens avec un petit haut le cœur de la naissance d’un chiot de Savane… ou de cette longue période d’hiver où je me demandais qui du doigt ou de l’orteil j’allais perdre en premier en nettoyant les parcs ou en allant amener de l’eau et du foin aux chevaux…
La personne qui garde des animaux doit pouvoir également avoir l’infrastructure nécessaire pour accueillir et gérer des groupes d’animaux qui sont composés de caractères, de tailles ou de sexes différents, ou simplement pouvoir isoler un animal malade, trop stressé, une femelle en chaleurs, ou un animal qui ne s’entend pas avec ses congénères. J’ai pris conscience que dans le cadre d’une pension telle que je l’avais imaginée, cela pourrait vite devenir un peu laborieux en fonction des situations.
Par le regard attentif que doit porter le gardien d’animaux sur l’animal confié, il doit être capable d’avoir un rôle de suivi de l’animal et pouvoir informer le propriétaire sur d’éventuels faits, maladies ou comportement qu’il aura constatés et qui auraient pu échapper au propriétaire…
J’imaginais…
bien que d’être éleveur ne se limitait pas qu’à mettre deux animaux ensembles pour qu’ils se reproduisent mais n’avais qu’une idée incomplète de tout ce que cela pouvait impliquer. De par mes expériences et par intérêts personnels, j’ai déjà pu apprendre beaucoup de choses “sur le tas” lorsque nous nous sommes lancés dans l’élevage de chats.
La réalité…
l’élevage c’est des joies et des chagrins… L’élevage est un métier tellement passionnant mais pourtant tellement difficile ! Passionnant d’abord par la multitude de connaissances qu’il faut pouvoir acquérir tant sur le comportement, le caractère, la génétique, les maladies, et les besoins biologiques de l’animal que l’on élève puis par l’aspect un peu plus “historique”. Cette connaissance historique passe par la connaissance des différentes lignées et animaux qui peuvent être présents dans un pedigree.
C’est aussi un métier difficile… difficile car il faut savoir prendre les bonnes décisions qui ne sont pas toujours de bonne décisions pour nous… difficile parce que les choses ne sont jamais toutes noires ni jamais toutes blanches et que malgré toute la bonne volonté et l’attention dont on peut faire preuve, nous sommes quand-même bien obligés de composer avec les événements qui peuvent survenir jour après jour…
Pour moi, le métier d’éleveur c’est avant tout une grande responsabilité vis à vis des animaux que l’on fait naître. Une responsabilité vis à vis de leur santé et sur la vie qu’il leur sera offerte par le choix que nous ferons de leur nouvelle famille. Ce choix peut parfois faire partie des choses difficiles à vivre lorsque l’on se trompe.
Le rôle de l’éleveur est pour moi de faire naître des animaux en bonne santé, de veiller à leur bien-être environnemental, physique et “psychologique” afin de faire tout ce qui est dans la mesure du possible pour assurer à l’acheteur un animal équilibré dans un corps sain.
Dans ce sens, il me paraît être aussi évident que l’éleveur doit travailler pour la race et non pour les effets de mode qui peuvent être préjudiciables à l’animal. C’est un choix difficile à faire puisque les standards de race imposent certaines choses qui peuvent être contraires a bon sens et qui peuvent porter préjudice à l’animal. Dans ce cas, je pense qu’il est préférable de trouver un juste milieu, à savoir produire des animaux en bonne santé, tout en restant dans le standard mais sans tomber dans l’extrême quitte à être peut-être un peu à contre courant…
J’imaginais…
que le toilettage était surtout réservé à une clientèle guindée, à l’aise financièrement et certainement un peu fainéante pour qui le fait d’amener Médor chez le toiletteur n’était finalement qu’une expression de plus de leur rang social… Après tout… être toiletteur c’est simplement savoir brosser, laver et sécher un chien… Non ? !!
La réalité…
Que nenni ! J’ai réalisé que le toilettage est un VRAI métier qui ne se résume pas à ça ! Et que non… la clientèle n’est pas toujours aisée et fainéante mais qu’il peut aussi s’agir de gens qui se sont laissés déborder, qui peuvent parfois être dans l’incapacité physique de faire eux-mêmes l’entretien de leur animal ou simplement qui préfère le confier à une personne de confiance dont c’est le métier.
Les relations de confiance, voici aussi une part très importante du métier que j’avais sous-estimée ! Qu’elles soient entre le toiletteur et le client ou le toiletteur et l’animal, elle sont toutes deux indissociables. En effet, un client qui aura trouvé de l’écoute, la compréhension de ses besoins et de bons conseils de la part de son toiletteur sera satisfait, et il sera d’autant plus si son animal, qui aura été traité avec ménagement et respecté pendant le toilettage, a du plaisir à revenir et ne freine pas des quatre pattes sur le pas de porte !
Etre toiletteur c’est aussi avoir de solides connaissances sur le chien, la façon dont il s’entretien et les différents problèmes de peau, de poils ou de maladie qu’ils peuvent développer.
Dans ce cadre, j’ai également pris conscience de l’importance du toiletteur dans le rôle de “pont” qu’il peut jouer entre le propriétaire et l’animal au niveau de la santé de ce dernier. Le propriétaire qui vit tous les jours avec son animal ne le regarde pas forcément sous toutes les coutures et peut passer à côté de différents petits problèmes que4 l’animal peut avoir, alors que le toiletteur formé doit, par les connaissances et compétences qu’il a acquises, avoir ce regard de contrôle et doit pouvoir en informer le propriétaire si nécessaire.
Comme dans chaque métier, il y a des connaissances et compétences techniques à acquérir. Elles ont évidemment une grande importance puisque le résultat final, le bien-être de l’animal, et donc la satisfaction du client en dépendra !
Non, on ne lave pas un animal encore plein de nœuds et avec n’importe quel shampoing ! Non, on brûle pas l’animal en utilisant n’importe comment un séchoir ! Non, on épile pas un chien à n’importe quel moment ! et non, on ne tire pas sur des nœuds pendant des heures et des heures… !
Le toilettage est un art qui demande de la créativité !
Tout comme pour le gardiennage de chiens, le gardiennage de chats et de NACS requiert des connaissances sur les espèces que l’on est amenés à garder.
Un propriétaire de chat ou de NACS n’est pas moins soucieux au moment de confier son animal.
A la différence des chiens ou des chats dont les besoins varient peu en fonction des races, ceux des petits animaux et en particulier des reptiles, peuvent énormément changer en fonction de leur origine. Une tortue c’est une tortue… oui mais… une tortue d’Hermann ne se détient pas de la même façon et n’a pas les mêmes besoin qu’une Pardalis ! Il est donc indispensable de savoir où se renseigner sur les besoins des espèces qui nous sont confiées, si elles ne font pas partie des animaux que nous gardons habituellement et sur lesquels nous avons déjà des connaissances.
La garde de chats et de NACS fait partie de ce que l’on peut proposer comme service supplémentaire à la garde de chiens. C’est un service qui permet d’élargir ses activités et qui ne demande pas une charge de travail quotidienne trop importante.
Les autres aspects importants qui entourent ces métiers
L’hygiène…
L’hygiène est une partie essentielle dans chacun de ces métiers. En effet, que ce soit lors d’un toilettage, lorsque l’on garde un chien en pension ou lorsqu’on l’élève, il existe un risque de contamination par des bactéries, des virus ou différents parasites.
Il y a un risque de contamination pour l’animal mais également pour l’homme et la contamination peut se faire par contact direct avec un animal contaminé ou par contact indirect par des objets ou par l’infrastructure.
La limitation et la prévention de ce risque tant pour l’animal que pour l’homme passe par une hygiène stricte des locaux, du matériel, de l’animal en lui-même et de la personne qui est en contact avec eux. Elle comprend entre autre : Les règles d’hygiène au niveau alimentaire (vaisselle, stockage des aliments etc..) Les règles d’hygiène au niveau des locaux et du matériel (nettoyage, désinfection, aération etc…) Les règles d’hygiène au niveau des animaux (entretien des animaux, ne pas mélanger les espèces, quarantaine etc…) Les règles d’hygiène personnelle (ne pas utiliser le même matériel pour les animaux que pour nous, se laver les mains régulièrement et entre chaque espèce etc…)
Administration, organisation et communication
L’administration fait partie intégrante de ces trois métiers. Tenir un agenda, établir des contrats et rédiger des courriers, tenir une comptabilité et des stocks, tenir à jour les dossiers clients, payer des factures et encaisser les prestations fournies… Toutes ces tâches représentent une part non négligeable du travail quotidien et une attention toute particulière doit lui être apportée. Pour que tout fonctionne bien et que tout soit fait à temps et dans les règles de l’art, il faut avoir une bonne organisation ! Une bonne organisation requiert de savoir fixer des priorités, de distribuer les tâches correctement et/ou d’avoir une bonne logique dans la planification et l’exécution de celles-ci.
La communication est très importante à tous les niveaux pour le bon fonctionnement d’une structure. Avec le client, par le biais de la publicité ou par l’écoute attentive des informations qu’il nous transmets par rapport à son animal et par retour que nous pouvons lui faire sur le séjour passé chez nous par son animal. Par le partage avec les éventuels collègues afin que les informations importantes soient à la disposition de tous et en tout temps. Il est important de bien consigner toutes les informations qui nous sont données.
Une bonne communication avec les différents partenaires tels que les fournisseurs ou le vétérinaire est très importante.
De part la formation, je suis maintenant plus en mesure de comprendre ce que m’explique mon vétérinaire, de comprendre ce que cela peut impliquer et les mesures ou précautions à prendre.
Clients et aspects financiers : Durant cette année, j’ai pris conscience de l’importance du client ! Hé oui, on ne travaille pas qu’avec des animaux mais également avec des gens ! Qu’au delà des connaissances et compétences “animalières” il faut également savoir faire preuve d’écoute, de compréhension tout en sachant rester ferme, avoir des infrastructures et une présentation irréprochables, éléments indispensables afin d’établir une relation de confiance avec lui. Un client à qui l’on propose quelque chose de différent, qui est en confiance et satisfait sera un client fidèle et c’est lui qui sera notre meilleure publicité !
Sans client, pas de chien, sans chiens pas d’argent…
L’argent… en voilà encore un volet essentiel ! Sans lui, comment subvenir aux besoins de nos animaux ? Comment payer les frais liés à notre activité ? Comment espérer en sortir un salaire ?
Il est primordial de calculer nos prix en prenant compte tous les frais inhérents à l’activité et de travailler de manière à ne pas dépenser les ressources financières inutilement par des gaspillages afin de pouvoir les investir dans ce qui est vraiment important.
J’ai pu constater également qu’il était nécessaire de varier et de compléter les activités ou d’avoir une très grande infrastructure si on espère pouvoir en faire une activité principale et vivre uniquement de ça.